Consolation, pour tous et pour chacun

La Chapelle

Au fond de la cour se dresse l’imposante chapelle, pour vous un grand livre ouvert sur l’histoire des lieux : Aujourd’hui classé Monument Historique, l’ensemble de l’édifice a été achevé en 1682. La date de 1899 apposée sur le portail ne concerne que ce portail restauré à cette époque.

  • La chaire (classée) en bois sculpté est de style Louis XIV. Les panneaux représentent les Evangélistes et Saint-Pierre.
  • Les stalles (classées), de style régence, sont ornées de bas-reliefs rappelant l’Ancien Testament (de part et d’autre du Maître-autel), la Passion et le culte chrétien.
  • Le retable classique, en stuc, a été élevé au XIX° siècle, l’original ayant disparu à la Révolution. Le tableau de la Présentation de Jésus au Temple a remplacé la statue de la Vierge au Manteau qui se trouve dans l’église de Pirey, près de Besançon, depuis 1806.
  • Les vitraux sont de la fin du XIX° siècle. Deux rappellent l’origine de ce sanctuaire : au début du XIII° siècle, un paysan découvre dans un tilleul une statue de la Vierge  : en 1426, le Sire de Varambon, prisonnier des Turcs, prie Notre-Dame de Consolation. Les vitraux du chœur représentent les saints Ferréol et Ferjeux, premiers apôtres de la Franche-Comté. Les autres verrières proposent à notre vénération François de Sales, Louis de Gonzague et Jean Berchmans, trois saints patrons de la jeunesse, ainsi que François de Paule, fondateur des Minimes (religieux qui occupèrent ces lieux de 1670 à 1790).
  • Le tableau de Notre-Dame de Consolation, peint sur bois (fin XV° siècle), transféré à Guyans-Vennes en 1791.

La chapelle Notre-Dame de Consolation  :

  • La chapelle de gauche est ornée d’une statue en bois doré et d’un tableau de Notre-Dame de Consolation, réplique de l’original qui se trouve, depuis 1790, dans l’église proche de Guyans-Vennes.
  • La porte intérieure et la balustrade de la tribune (classées) relèvent de très fines sculptures en bas-reliefs.

Le tombeau du Sire Varambon  :

Dans la chapelles de droite s’élève le tombeau de François-Ferdinand-Just de Rue, marquis de Varambon, fondateur du monastère et de la chapelle. Ce mausolée, l’un des plus beaux de Franche-Comté, a été élevé par la veuve du Marquis, Marie-Henriette de Cusance, comme le rappelle le grand panneau de bois avec inscription latine à droite de la porte d’entrée.

» Le 02-02-2011 à 15:39 par . Dans Une Fondation aujourd'hui.

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  1. La cascade du Lançot
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